vendredi, avril 22, 2005

Se tenir au courant des mises à jour des blogs amis

Pour votre information, le site:





http://www.bloglines.com


vous permet de télécharger gratuitement un petit programme qui s'installe dans votre barre des tâches, pour vous avertir des mises à jour de vos blogs et sites préférés.

C'est pratique, par exemple, si vous voulez être averti automatiquement qu'il y a un nouvel article sur ce blog.

Mais bien le bonjour à la pub !!!!!!!!!!!!!



Statistiques:


Vous pouvez suivre les statistiques des visites du blog "Le coin des choristes" en cliquant sur le compteur qui se trouve sur la colonne de droite.

Tout en bas de l'écran vous avez la rubrique "Site tracking".
Cliquez alors successivement sur "time zone", puis sur "domain" et sur "organization".

En voici les résultats à ce jour:

50 visiteurs depuis le 5 avril 2005 jusqu'au 22 avril 2005.
Moyenne de visites par jour = 4

Total des pages visualisées = 118
Moyenne des pages vues par jour = 9
Durée moyenne de chaque visite = 2.5 minutes

Par domaine:
bluewin = 58%
vtx.ch = 18%
cablecom.ch = 6%
etat-genève.ch = 4%
tele2.ch = 2%
netstream.ch = 2%

Par organisation:
*.ch = 90%
*.com = 4%

Par localisation:
Zone horaire UTC+1 = 94%
Zone horaire UTC -5 = 2%
Zone horaire UTC -6 = 4%

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mercredi, avril 20, 2005

Reflets pragois – Résonances et réminiscences (de Pierre-Yves)


L’espace de quelques jours, j’ai goûté au statut particulier de prince consort… et j’ai apprécié le rôle ! Compagnon de route (accompagnateur… non musical ?) d’une joyeuse chorale, je me suis laissé entraîner, porté de répétition en concert, de concert en salle de restaurant, de bistrot en musée, de pont en place piétonne.


J’ai eu froid avec les chanteuses et les chanteurs, ma gorge s’est nouée avec eux dans les moments forts du Stabat, Dvorak m’est devenu frère, la douleur d’une Mater m’a bouleversé, la Passion et Pâques ont repris tout leur sens.

Pourtant, je n’aime pas les voyages organisés. Je déteste suivre les parapluies multicolores brandis au-dessus des foules, m’arrêter pour d’improbables raisons devant un immeuble dont l’histoire m’échappe, passer trop vite devant un dessin, une photo, une façade, qui ont retenu mon attention. Eh bien là, rien de tel ! L’organisation était discrète quoique efficace – merci Olivier… - et ne restreignait pas ma liberté d’errer. Et de ce collectif pragois je retiendrai la chaleur des rencontres, quelques discussions amicales, une riche galerie de sourires, de regards enjoués, de commentaires enthousiastes, et la musique qui rassemble et élève.



Ce furent aussi des journées plus familiales, d’innombrables ruelles pavées parcourues du matin au soir, à la recherche d’un monument riche d’histoire, du cimetière et de la tombe de Dvorak, d’une marionnette bien sûr authentique et unique, d’une vue imprenable sur la Vltava, ou du tram – j’ignorais qu’il en existait tant, de formes et d’âges différents – qui saurait nous conduire à toute allure, en fendant sans pitié la foule des piétons et le torrent des voitures, vers un quartier proche ou lointain où reprendre la marche.


Je garderai du musée d’art moderne et contemporain l’image de certaines œuvres dont les peintres ont su me retenir un moment captif dans leur univers, reflet d’une Tchécoslovaquie modeste et campagnarde, et la sobre beauté de ce bâtiment industriel lumineux et si heureusement réaménagé. La bibliothèque du couvent de Strahov me laissera le souvenir d’une époque où on pouvait rêver embrasser tout le savoir en un seul lieu, bibliothèque, cartothèque, collection de spécimen d’histoire naturelle.

Je reverrai longtemps ces alignements de façades rénovées, baroques, classiques ou Art nouveau, ces églises dont je ne sais si la décoration m’apparaissait tourmentée ou triomphante dans sa foisonnante alternance d’ors et de marbres, et qui me forçaient à m’interroger, moi le protestant, sur rationalité et passion, texte ou image, froideur ou émotion. Je dessinerai encore sur un coin de mon bloc-notes, lors des longues réunions de travail, les tours élancées et magiques de l’église Notre-Dame-de-Tyn, qui auraient pu donner naissance à quelque romantique rencontre, ou abriter la bonne fée d’un conte pour enfants.

Je regretterai de ne pas avoir pu rencontrer quelques Tchèques, quelques Pragois, tenu loin d’eux par l’obstacle de la langue. Peut-être d’ailleurs les visites collectives ne favorisent-elles pas les rencontres individuelles.

Et pour finir avec un parfum d’aventure ce voyage si harmonieux, je me souviendrai de ces trois habiles pickpockets qui m’ont délesté de mon porte-monnaie dans le bus pour l’aéroport et qui me l’ont rendu intact – à ma grande surprise – après que j’aie saisi l’un d’entre eux sans plus réfléchir en criant « Au voleur » et qu’Arielle se soit vaillamment précipitée à mon secours !

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lundi, avril 18, 2005

Un vendredi Saint commémorable à Prague (par Binh)

Le récit de mon week end pascal à Prague.

On a décollé de Genève jeudi matin. C'est pourquoi nous avions la journée de vendredi à notre disposition jusqu'à 15h, heure de rdv pour la dernière répétition avant le concert.



Visite de la tombe de Dvorak

Ce vendredi matin nous étions allés, Anne, Isabelle, Jeff, Olivier et moi visiter la tombe de Dvorak.

Le cimetière est situé sur une colline un peu à l'extérieur de Prague. Cet endroit nous offre une vue imprenable sur la ville de Prague, le fleuve Vltava ainsi que les remparts.

La tombe de notre compositeur préféré se situe tout au fond du cimetière, à gauche de la dernière allée.


Nous y sommes recueilli un moment.


La rencontre entre Jeff et Cynthia

Pendant tout ce temps, Jeff, lui, discute avec une américaine qui se trouvait dans les parages. A entendre cette dernière parler, je dois avouer que son français est impeccable !

De notre côté nous nous sommes mis d'accord pour chanter l'"Eja Mater" (du fameux Stabat Mater de ce compositeur) mais à trois voix: 2 basses, un ténor et 2 soprani.

C'était un moment émouvant. Je ne peux vous garantir de la qualité de notre prestation (en l'absence d'un dirigeant bien évidemment), mais en tout cas je peux vous assurer qu'on a pas entendu Anton Dvorak remuer dans sa tombe !

A côté de nous, Cynthia (c'est le prénom de l'américaine) nous a photographié. Par la suite j'ai appris qu'elle nous a même enregistré en vidéo et, puisqu'elle est une professionnelle dans le domaine du son, elle va le poster sur son site Web.

Après ce "mini-concert", Jeff recommence à discuter avec Cynthia. Il discutait, il discutaillait toujours avec Cynthia. On a l'impression qu'il ne voulait pas la quitter. On l'attendait. On l'attendait toujours.

Au moment de nous séparer, Cynthia nous a promis d'assister à notre concert de ce soir (mais sans être catégorique à cause d'un rdv). Par contre, elle a invité Jeff à venir à son vernissage de dimanche. Un échange d'adresse emel s'ensuit (avec Jeff je sous-entend).

Ensuite nous la quittâmes pour rejoindre les autres choristes à la répétition avant le concert, Jeff masquant difficilement un brin de regret.



Concert à l'église St Jacques


Le choeur Résonances est invité à se joindre à un autre choeur praguois pour un concert à l'église St Jacques, à l'occasion de vendredi Saint. C'est la raison officielle de notre déplacement à Prague de ce week end pastoral.

L'église St Jacques (en tchèque: Kostel Svatého Jakuba) est l'une des plus remarquables églises à Prague.

Située derrière Notre-Dame-dy-Tyn, son style est baroque, malgré la forme de la neaf qui répond aux canons du gothique. Chaque pilier de la naef possède son autel baroque.

La particularité de cette église est sa remarquable acoustique qui permet d'y organiser des concerts.

Quand on était arrivé à l'église St Jacques ce vendredi, on connaissait déjà les lieux car on a déjà fait la connaissance du chef d'orchestre et des choristes praguois lors de la répétition de la veille.

En effet, on était déjà à la répétition de jeudi soir qui nous a donné l'occasion de faire la connaissance des choristes praguois. Ceux-ci ne parlent aucune langue étrangère. L'allemand est peut-être la langue la plus utilisée. Vient ensuite l'anglais. Pour savoir où nous devons nous placer, on se communique par code du genre: basse ? alto ? etc … Si c'est un hochement de la tête, on se met à côté, sinon la personne nous indique la direction de notre position dans l'ensemble. Elémentaire non ?

Pour revenir à vendredi Saint, l'église était remplie à craquer. L'ambassade suisse à Prague a fait réserver quatre rangées.

Le concert s'était bien déroulé. D'après mes sondages, la majorité des choristes a apprécié le soliste basse Praguois plus que celui qui a chanté au concert du Victoria Hall à Genève. Par contre tout le monde est d'accord de la supériorité des performances des 3 autres solistes.

A la fin, il n'y a pas eu d'ovations parce que c'est dans une église. Sniff !!!

Après le concert les gens sont conviés à une très sympathique petite verrée organisée par les choristes genevois qui ont apporté chacun une petite contribution, soit une bouteille de vin, soit du chocolat, ou des amuse-gueule, etc …

Cette occasion nous a permis de connaître un peu plus nos choristes amis praguois.


Epilogue

Les autres jours étaient consacrés à la découverte de Prague, de ses restaurants et aussi au shopping.

On y trouve des jolis objets en cristal de Bohème.

Mais Prague est aussi réputé pour être le plus grand bordel d'Europe. En effet, la nuit tombée, la capitale tchèque prend un autre visage. Celui des maquereaux et de la prostitution.

Malgré cet aspect obscur, le pays est très joli pour y faire du tourisme. Au cas où vous comptez y aller, faites attention à votre bourse, le vol y est fréquent.

Contrôlez toutes les additions, vous risquez de vous faire arnaquer à chaque fois. Même pour le change, ce n'est pas les meilleurs cours qui sont les plus intéressants, car on vous y attire pour mieux vous spolier (le montant changé ne correspond pas avec le cours affiché). Vous râlez, il s'en fiche derrière son guichet blindé.

Des fois c'est mieux de prendre sa carte EC et de retirer directement l'argent à un automate (ou bien changer depuis votre pays d'origine).

Enfin, si vous visez un article de prix (par ex. un objet en cristal) achetez le directement à l'aéroport, car non seulement le prix est meilleur marché, mais dessus on vous défalque encore la TVA.

De retour à Genève lundi après midi. Fini les vacances.

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